La révélation officielle et tardive à la fin des années 1990 de la gravité de la pollution de plusieurs dizaines d’hectares de terres maraîchères dans la boucle de Chanteloup et d’Achères par l’épandage irresponsable des eaux usées brutes de l’agglomération de Paris jusqu’en 2000 (S.I.A.A.P.) rend l’urbanisation de ces sols aléatoire et généralement impossible. Au délà des consommateurs mis en danger insidieusement par une agriculture malsaine et par certaines politiques franciliennes sans scrupules de juin 1994 à 2000, la terre de la boucle de Chanteloup est aujourd’hui gravement malade de la pollution aux métaux lourds et aux micro-organismes pathogènes, et doit consacrer, comme devrait le faire également Achères, les trente prochaines années à se soigner par le seul remède possible : la phyto-remédiation des sols. Il s’agit donc de cultiver ces dizaines d’hectares par des plantes adaptées et dépolluantes. Il serait impensable d’urbaniser ces espaces et ces anciens terrains agricoles avant une quarantaine d’années. L’Opération d’Intérêt National (O.I.N.) se doit donc de différer ici tout projet d’urbanisation.
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