La construction d’un pont est une opération lourde de conséquences. Elle doit répondre à plusieurs objectifs :
La conception du projet de « Pont d’Achères » est assez ancienne Il se définissait par la volonté du département de créer un axe nord /sud avec de multiples franchissements de la Seine à l’ouest de Paris composé par :
La vision initiale n’a plus de raison d’être ! Par contre, de nombreux projets d’importance nationale sont parallèles ou croisent ce tracé, sans coordination ni cohérence. Il est donc impossible pour le porteur du projet de définir précisément les entrées et sorties de ses ouvrages afin de les coordonnées aux autres niveaux de fonctionnement, sans prendre le risque de doublons, d’infaisabilités et d’erreurs qui ne fonctionneront pas et seront extrêmement coûteux à la collectivité (que ce soit en terme financier ou écologique). Ce projet marque une frontière infranchissable pour l’accès au fleuve Ce projet tel qu’il nous est présenté ne règle aucun problème de circulation, que ce soit la circulation des véhicules mais même celle des piétons, bien au contraire : la nature des différents tronçons qui le composent impliquent des coupures d’accès aux berges de la Seine, que se soit pour les automobilistes, les cyclistes et les piétons. Par exemple, il est dit que l’un des tronçons sera mis hors crue de la Seine, certainement en le rehaussant, ce qui inévitablement augmentera les pollutions sonores, visuelles et de l’air de milliers d’habitants riverains du projet. Quid des bassins de rétention (obligatoires), qui vont agrémenter ce tracé de voierie, quelles altimétries seront choisies pour éviter les crues du fleuve et respecter la loi sur l’eau ? Un tracé sacrifiant des zones urbanisées uniques ! Depuis la concertation, le tracé du pont a été modifié, pour semble- t-il éviter une base de loisir ouverte 2.5 mois par an à Achères, au détriment de l’Ile de la Dérivation, de ses 80 maisons et de la centaine d’habitants qui y vivent en permanence. Jusqu’à aujourd’hui, ils y vivaient au calme, parfaitement protégés de la circulation automobile puisque sur cette île, éco-lotissement avant l’heure et qui n’a rien coûté a la collectivité, il n’y a pas de circulation automobile : car elle est totalement piétonne. Le principe d’antériorité, est un droit qui doit être respecté
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