Les acteurs publics nous proposent avec ce projet, une chimère basée sur un urbanisme « à l’ancienne » où la voiture est au centre de la mobilité des habitants, avec une approche cartographique simpliste mise en inter relation d’un pôle à l’autre, d’un côté à l’autre de la Seine. Mais…
- Rien sur les transports en communs
- Rien sur les liaisons douces
- Rien sur les accès au fleuve : la Seine comme la forêt sont des biens communs et ont une vocation sociale de loisir
- Rien non plus, par exemple, sur les potentialités de ce poumon vert que représente la boucle de Chanteloup
- Rien sur la requalification de ces friches (largement polluées) par et/ou en production agricole
- Rien sur le paysage et la conservation des identités des lieux et notamment des berges de Seine
Par contre, il nous est proposé sans restriction, et ce pour justifier des débauches de routes et autoroutes, la panoplie de tout ce que l’air du temps peut apporter comme justification de supposées bonnes pratiques : eco-quartier, ferme solaire, etc. Tout un tas d’alibis qui vont rapidement pousser comme des champignons et miter les derniers espaces libres.
Il est donc regrettable que le fond de la volonté publique n’ait été jamais abordé au préalable, ni explicité clairement et que ne soit juste données en pâture aux citoyens (quel choix a-t-on ?) que les miettes de ce qui va conditionner leur environnement très rapidement.
Ce projet de liaison est donc partiel dans son développement et ne peut donc que recueillir l’opposition des riverains, à court comme à moyen terme. Comme l’avait reconnu en son temps le Conseil Général des Yvelines, il faut geler ce projet compte tenu des enjeux financiers et environnementaux qu’il représente.
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