Des militants de Non au pont d’Achères sont intervenus aux réunions publiques consacrées au Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI), le 2 novembre à Conflans-Sainte-Honorine et plus récemment, le 23 novembre, à Poissy. Lors de cette dernière réunion, le collectif Nopivals a distribué des tracts dénonçant l’avalanche de projets d’infrastructures qui vont ruiner les paysages des bords de Seine sans la moindre garantie que les emplois promis seront au rendez-vous. Les critiques dans la salle ont été nombreuses : on dénonce une opération de communication plus qu’une concertation réelle, ainsi que les lourdeurs de la communauté de communes, perçue comme un mur entre les citoyens et leurs représentants. D’une façon générale, les habitants des communes concernées souhaitent participer au développement de leur ville et investir davantage dans l’humain et la proximité que dans les grands travaux d’infrastructure, de plus en plus considérés comme des fléaux. Philippe Tautou, le président de la communauté urbaine GPSO (Grand Paris Seine et Oise), affirme avoir entendu le message. Espérons qu’il sera vraiment compris !